Coupe du monde de sabre à Alger : le parcours émotionnel de Saoussen Boudiaf qui est retournée en compétition pour rendre hommage à sa grand-mère

Sabre World Cup recently took place in Algiers. It was an emotional journey for Saoussen Boudiaf who returned to the competition to pay tribute to her grandmother.
La Coupe du Monde de Sabre a récemment eu lieu à Alger. Ce fut un voyage émotionnel pour Saoussen Boudiaf qui est revenue à la compétition pour rendre hommage à sa grand-mère.

Saoussen Boudiaf, en deuil lors des Jeux olympiques de Rio 2016

Depuis 2021, Boudiaf pratiquait l’escrime pour l’Algérie, le pays d’origine de sa grand-mère et un endroit dont elle avait tellement parlé lorsqu’elle était enfant. Accepter la proposition de la Fédération algérienne d’escrime de compétitionner pour eux était une façon pour elle de rendre hommage à la mémoire de « la personne la plus influente » de sa vie.

Orpheline à l’âge de six ans, Boudiaf, la cadette de quatre enfants, a été élevée par sa tante et sa grand-mère qui l’ont encouragée à pratiquer l’escrime. Ce sport n’était pas très couramment pratiqué dans son quartier, et elle ne l’a pas aimé immédiatement, mais le fait qu’elle puisse battre des garçons a rapidement renforcé sa confiance en elle.

La force de caractère dont elle avait hérité commençait déjà à se révéler.

« Ma grand-mère a toujours dû se débrouiller seule. Elle a perdu son mari quand elle était jeune et a presque vécu toute sa vie sans homme quand elle s’est installée à Paris [après avoir déménagé] depuis l’Algérie. Elle a été surnommée ‘La capable’. Je tiens cette force de caractère d’elle. Elle nous a montré qu’elle était capable, même si elle était seule, surtout en étant seule. Si je devais me souvenir d’une phrase de sa vie, ce serait ‘tout peut être surmonté’. »

La sabreuse de 29 ans suit toujours cette philosophie qui lui a permis d’atteindre les plus hauts niveaux dans son sport lorsqu’elle a été sélectionnée pour l’épreuve par équipes aux Jeux olympiques de Rio 2016.

Malheureusement pour Boudiaf, les émotions qu’elle a ressenties lors de sa première participation aux Jeux n’étaient pas celles qu’elle attendait. Elle n’a même pas eu l’opportunité de monter sur la piste de la Carioca Arena avant que l’équipe française ne soit éliminée dès le premier tour. Mais sa déception n’était rien comparée à la tristesse qu’elle ressentirait bientôt.

Le lendemain de la défaite de la France, elle a appris la nouvelle du décès de sa grand-mère. Toujours au Brésil à ce moment-là, elle n’était pas présente pour l’événement tragique.

« C’était elle qui m’avait élevée. Elle était à la fois ma mère, mon père, ma sœur, tous mes points de référence. C’était la fin de mon monde, et j’avais du mal à faire face », a confessé Boudiaf, qui a réagi à la nouvelle en faisant une pause d’un an dans le sport.

Elle en voulait à l’escrime, car elle sentait que le sport lui avait privée des derniers moments avec la personne qui lui était si chère.

FAQ

Q: Pourquoi Saoussen Boudiaf a-t-elle décidé de compétitionner pour l’Algérie?

R: Boudiaf a choisi de compétitionner pour l’Algérie pour honorer la mémoire de sa grand-mère, qui était originaire de ce pays.

Q: Qu’est-ce qui a motivé Boudiaf à pratiquer l’escrime?

R: Boudiaf a été encouragée par sa tante et sa grand-mère à pratiquer l’escrime, un sport qui n’était pas couramment pratiqué dans son quartier. Elle a rapidement trouvé confiance en elle en battant des garçons dans ce sport.

Q: Comment Boudiaf a-t-elle réagi à la tragédie lors des Jeux olympiques de Rio 2016?

R: Boudiaf a réagi avec une pause d’un an dans le sport, en colère contre l’escrime pour l’avoir privée des derniers moments avec sa grand-mère.
Sources: Journal Le Soir

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *