L’appel au cessez-le-feu de Macron obtient une réponse défiant de Netanyahu d’Israël

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Netanyahu

H1: Les combats font rage à Gaza depuis plus d’un mois après l’attaque surprise d’Hamas le 7 octobre

H2: Voici les 10 principales mises à jour sur cette grande nouvelle

Les pressions s’intensifient sur Israël pour qu’il fasse davantage pour protéger les civils à Gaza alors que le nombre de morts augmente. Appelant à un cessez-le-feu, le président français Emmanuel Macron a déclaré qu’il ne justifiait pas une « large bombing of Gaza » pour que l’Israël « se protège ». Évoquant l’importance de préserver toutes les vies, le président Macron a souligné que les bombardements de civils et les morts suscitent du ressentiment. Il a également souligné l’importance de la démocratie et de la sécurité d’Israël à long terme.

Excluant un cessez-le-feu, Netanyahu a déclaré que « un cessez-le-feu avec le Hamas équivaut à une reddition ». Il a affirmé que la responsabilité de tout préjudice causé aux civils incombe au Hamas et non à Israël. Il a également insisté sur le fait qu’Israël n’a pas l’intention de réoccuper le territoire palestinien, mais cherche à lui offrir un avenir meilleur. Le territoire appauvri et bloqué doit être « démilitarisé, déradicalisé et reconstruit », a-t-il déclaré.

La guerre dans le territoire côtier densément peuplé, qui est effectivement bouclé, a entraîné des appels répétés à un cessez-le-feu pour protéger la vie des civils et permettre une plus grande aide humanitaire. Les combats intenses entre le Hamas et les forces israéliennes ont fait rage près du plus grand hôpital de Gaza, Al-Shifa, après une frappe qui a tué 13 personnes dans l’établissement médical. L’agence d’aide Médecins Sans Frontières s’est dite « extrêmement préoccupée » par la sécurité des patients et du personnel médical à l’hôpital Al-Shifa. L’armée israélienne a accusé à plusieurs reprises le Hamas d’utiliser des hôpitaux, en particulier Al-Shifa, pour coordonner leurs attaques.

Au milieu des combats, le système de santé de Gaza était « au bout du rouleau », a déclaré le directeur de l’Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, au Conseil de sécurité de l’ONU. Le Comité international de la Croix-Rouge a déclaré que le système de santé de Gaza était « surmené, fonctionnant avec des réserves minces et de plus en plus dangereux ».

Les combats font rage à Gaza depuis plus d’un mois suite à l’attaque surprise d’Hamas le 7 octobre, qui a tué plus de 1 200 personnes et pris 239 otages. Les bombardements aériens de représailles et les opérations terrestres ont tué plus de 10 800 personnes à Gaza, principalement des civils et beaucoup d’enfants, selon le ministère de la Santé dirigé par le Hamas.

Le conflit a également ravivé les tensions régionales, avec des échanges transfrontaliers entre l’armée israélienne et le Hezbollah libanais. Les rebelles houthis soutenus par l’Iran au Yémen affirment avoir lancé des « missiles balistiques » sur le sud d’Israël. L’Arabie saoudite accueille des dirigeants arabes et le président de l’Iran pour un sommet ce week-end lors de réunions d’urgence de la Ligue arabe et de l’Organisation de la coopération islamique.
Sources: Journal Le Soir

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