LE DIPLOMATE
À Jérusalem, un vent de tension souffle entre Israël et l’Iran, suite à l’attaque contre Israël samedi dernier. Les États-Unis ont annoncé renforcer leurs sanctions contre Téhéran en réponse à cette attaque. Le président Charles Michel a également déclaré que l’Union européenne imposerait des sanctions ciblant les producteurs de drones et de missiles en Iran. Cette décision vise à envoyer un message fort suite à ces événements qui ont secoué la région.
Emmanuel Macron, de son côté, a souligné qu’il était du devoir de l’UE d’élargir les sanctions contre l’Iran pour dissuader de telles attaques à l’avenir. David Cameron a quant à lui plaidé pour des sanctions coordonnées au sein du G7 afin de faire face à l’agressivité iranienne dans la région. Il a accusé l’Iran de soutenir des groupes terroristes tels que le Hamas, le Hezbollah et les Houthis, appelant à une réponse unie des pays membres du G7 face à cette menace.
Le président Isaac Herzog a échangé avec les chefs des diplomaties anglaise et allemande à Jérusalem, appelant à une action internationale concertée pour contrer le régime iranien. Il a souligné la nécessité de protéger la stabilité régionale contre les menaces iraniennes. En France, l’interception de drones iraniens a été réalisée dans le respect de la Constitution et du droit international, selon le ministre des Armées Sébastien Lecornu.
Les États-Unis ont annoncé de nouvelles sanctions visant l’Iran, notamment ses programmes de drones et missiles, dans le but de contenir ses capacités militaires. Les forces armées américaines se préparent également à faire face à de potentielles nouvelles attaques de drones et missiles en provenance d’Iran. Israël a envisagé des frappes de représailles rapides contre l’Iran après l’attaque du week-end dernier, mais a finalement décidé de revoir ses plans suite à des discussions avec les États-Unis.
Benyamin Netanyahou a réitéré le droit d’Israël à se protéger face à ces menaces, tout en soulignant l’importance de la diplomatie dans la gestion de cette crise. La situation reste tendue dans la région, avec un équilibre fragile entre les différentes puissances en présence. Les prochains jours seront déterminants pour l’évolution de cette crise et les relations internationales en jeu.