REPORTAGE – Dans le contexte difficile du Kurdistan syrien, plus de 70 000 combattants et familles affiliés à Daech sont toujours détenus. Notre équipe a eu le privilège d’accéder à un centre de déradicalisation de jeunes djihadistes, où nous avons rencontré quatre Français en reconstruction loin de l’emprise de l’État Islamique.
Amza, un jeune Français de 21 ans d’origine maghrébine, s’assoit dans le fauteuil en cuir du barbier, cherchant un moment de réconfort. Malgré les marques de la guerre visibles sur son visage, il garde encore quelques traits de jeunesse. Son visage se reflète dans le miroir du centre, offrant un regard nouveau sur lui-même. « J’ai l’impression d’avoir vieilli trop rapidement, je me sens presque comme un homme déjà », murmure-t-il.
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