Par Léa Martin
Publié le 23/04/2024 à 14h30, mis à jour il y a 30 minutes
Laurent Wauquiez, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, a récemment lancé un projet culturel d’envergure à Gergovie : la construction d’un musée gaulois. Ce projet ambitieux a reçu le feu vert du Conseil d’État et a réussi à amadouer les copropriétaires grâce à la collaboration de l’architecte Rudy Ricciotti. De plus, un accord a été signé avec les ayants droit de Saint-Ex. En dépit de quelques retards, les trois grandes réalisations souhaitées par la région avancent à grands pas.
Tout a commencé par la découverte d’un fémur sur un terrain situé à dix kilomètres de Clermont-Ferrand. Un quadragénaire auvergnat se souvient avec émotion de ce moment : « C’était évident que ce n’était pas un os pour chien. En grattant la terre, l’archéologue était fou de joie, un squelette est apparu. C’était la première fois qu’on en découvrait sur le camp de César près de Gergovie. J’ai vu aussi une fibule, agrafe qui fermait les tenues gallo-romaines et une assiette. » Ce propriétaire, souhaitant rester anonyme pour éviter l’affluence de passionnés de l’histoire gauloise, a été témoin de cette incroyable découverte.
Douze ans après cette trouvaille, ce squelette est devenu un argument majeur pour les passionnés d’histoire qui cherchent à prouver que le plateau de Gergovie n’est pas le lieu de la célèbre bataille entre Vercingétorix et Jules César. Selon ces passionnés, la datation au carbone 14 du squelette prouve qu’il date entre 210 et 62 avant Jésus-Christ, excluant ainsi la bataille qui s’est déroulée en 52 avant J-C. Cette remise en question du récit officiel surprend et interroge…
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