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Depuis un an, la France fait face à une épidémie inquiétante d’infections au parvovirus B 19. Ce virus, généralement bénin, peut cependant entraîner des complications graves chez les fœtus et les personnes immunodéprimées. Santé publique France a récemment signalé une accélération de cette épidémie, qui touche actuellement toutes les catégories d’âge, en particulier les enfants.
Le parvovirus B 19 se transmet par voie respiratoire et provoque le plus souvent des infections sans gravité, voire asymptomatiques. Les symptômes chez l’enfant incluent des éruptions cutanées commençant sur les joues et s’étendant aux mains et aux pieds, souvent confondues avec ceux de la rougeole. Cependant, cette infection peut être dangereuse pour les personnes immunodéprimées, les personnes anémiques et les femmes enceintes, car elle augmente le risque de fausses couches et de mort fœtale.
Avant la pandémie de Covid-19, entre une et cinq personnes décédaient chaque année du parvovirus B 19 en France, principalement des adultes. Cependant, depuis le début de l’année, cinq décès ont été recensés, tous des nourrissons. Le nombre de décès liés à cette infection est qualifié d’« inhabituellement élevé » par Santé publique France, qui appelle à une vigilance accrue face à cette situation.
L’agence recommande aux professionnels de santé d’informer les personnes fragiles des risques liés à l’infection par le parvovirus B 19 et de les sensibiliser à l’importance d’éviter tout contact avec des personnes infectées. En outre, elle souligne que le diagnostic de cette infection n’est pas systématiquement évoqué en France, ce qui complique la gestion de l’épidémie. Les femmes enceintes sont particulièrement concernées et doivent consulter un service spécialisé en cas de diminution des mouvements fœtaux.
Cette épidémie s’inscrit dans un contexte plus large de recrudescence de plusieurs infections en Europe, telles que la coqueluche, la rougeole et les infections à méningocoques. Ces augmentations sont attribuées aux mesures de restrictions sanitaires prises pendant la crise du Covid-19, qui ont temporairement réduit l’exposition des individus aux pathogènes et affaibli leur système immunitaire.
En conclusion, il est essentiel de sensibiliser la population à cette épidémie de parvovirus B 19 et de renforcer les mesures de prévention pour limiter sa propagation. Les autorités sanitaires appellent à une vigilance accrue, en particulier chez les personnes vulnérables, pour contenir cette infection potentiellement dangereuse.
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