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ANALYSE – Le leader autoritaire de la République caucasienne, supposément malade, démontre son allégeance à Moscou pour protéger ses intérêts.
La domination sans fin de la Tchétchénie par son leader autoritaire, Ramzan Kadyrov, et ses partisans, ne semble jamais s’arrêter. Le chef tchétchène a récemment nommé son fils Adam, âgé de 16 ans, l’un de ses quatorze enfants, en tant qu’administrateur de l’Université des forces spéciales de Goudermes, un camp d’entraînement où les militaires, notamment russes, se préparent pour la guerre en Ukraine. L’année dernière, Adam, le troisième fils de Ramzan Kadyrov, avait été promu à la tête de la garde personnelle de son père. Ces promotions ne surprennent plus grand monde.
Environ cinquante membres de la famille et des proches du puissant homme de Grozny, au pouvoir depuis 2007, occupent des postes de responsabilité au sein des agences gouvernementales, des entreprises et des organisations publiques. Parmi eux, la deuxième fille de Kadyrov, Khadijat Kadyrova, âgée de 24 ans, a été nommée en janvier dernier au poste de premier chef adjoint du dirigeant et du gouvernement tchétchènes, ce qui en fait…
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