Une nouvelle étude révèle une découverte surprenante sur l’interaction entre le virus SARS-CoV-2 et le dioxyde de carbone que nous expirons. Cette étude, menée par une équipe de chercheurs de l’université de Bristol, suggère que le CO2 lui-même pourrait contribuer à la survie prolongée du virus dans l’air. Cette découverte soulève des questions sur la ventilation des lieux publics et la manière dont elle peut influencer la propagation du virus.
Au début de la pandémie de COVID-19, des mesures de contrôle de la qualité de l’air ont été mises en place dans certaines écoles pour limiter la propagation du virus. L’une de ces mesures consistait à installer des capteurs de dioxyde de carbone pour surveiller la ventilation des salles de classe. En effet, le CO2 est un indicateur important de la qualité de l’air et de la présence de virus dans l’air expiré. Cependant, les récentes découvertes suggèrent que le CO2 lui-même pourrait avoir un impact sur la durée de vie du virus dans l’air.
L’équipe de recherche dirigée par Allen Haddrell a utilisé une nouvelle technique appelée «Celebs» pour étudier l’effet du gaz carbonique sur la charge virale présente dans les microgouttelettes. Leurs résultats montrent que le CO2 peut en fait favoriser la survie du virus dans l’air, ce qui soulève des préoccupations sur la manière dont la ventilation des lieux publics peut influencer la propagation du virus.
Cette découverte souligne l’importance de maintenir une ventilation adéquate dans les espaces clos pour réduire le risque de transmission du virus. De plus, elle met en lumière le lien complexe entre la qualité de l’air et la santé publique, et souligne la nécessité d’adopter des mesures de contrôle de la qualité de l’air dans les lieux publics pour limiter la propagation du virus.
En conclusion, cette étude met en évidence une nouvelle dynamique entre le virus SARS-CoV-2 et le dioxyde de carbone que nous expirons, soulignant l’importance de maintenir une ventilation adéquate pour limiter la propagation du virus. Ces découvertes pourraient avoir des implications importantes pour la gestion de la pandémie de COVID-19 et pour la santé publique en général.