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Le manque à gagner pour les finances publiques est estimé à 10 milliards d’euros en 2022. Selon une nouvelle étude, les microentrepreneurs des plateformes collaboratives sont les champions de la fraude, avec 62% de cotisations non payées pour les chauffeurs de VTC et 70% pour les livreurs.
Les pratiques frauduleuses sont nombreuses et variées : des travaux réglés en argent liquide à des artisans, des femmes de ménage payées de la main à la main, des autoentrepreneurs omettant de déclarer une partie de leur chiffre d’affaires, des salariés non déclarés sur des chantiers ou dans des restaurants. Cette économie souterraine prive les travailleurs de leurs droits sociaux, fragilise le système de protection sociale et impacte les finances de l’État.
Le montant global de cette fraude est difficile à évaluer, mais les contrôles récemment mis en place par l’Urssaf ont permis d’estimer un manque à gagner de plus de 10 milliards d’euros pour l’année 2022. Ces sommes non déclarées privent le système de retraites, de soins de santé et de chômage de ressources indispensables.
Selon l’observatoire du travail dissimulé du Haut Conseil du financement de la protection sociale (HCFIPS), il est urgent de lutter contre ces pratiques frauduleuses pour garantir un financement équitable des services sociaux. Les conséquences de cette fraude touchent l’ensemble de la société, et il est important de sensibiliser les citoyens à l’importance de déclarer leur activité de manière légale.
Il est primordial de soutenir les mesures de lutte contre le travail au noir et de renforcer les contrôles pour préserver l’intégrité du système social français. Les acteurs économiques, les citoyens et les autorités publiques ont chacun un rôle à jouer dans la lutte contre cette fraude qui nuit à l’équité et à la solidarité nationale.
En conclusion, la lutte contre le travail dissimulé est un enjeu majeur pour garantir la pérennité des services publics et la protection sociale de tous les citoyens. Il est nécessaire de sensibiliser et de mobiliser les acteurs de la société pour mettre fin à ces pratiques frauduleuses et assurer un financement juste et équitable des services essentiels.
Cette analyse pointe du doigt l’ampleur du phénomène de travail au noir en France et appelle à une action collective pour mettre un terme à cette fraude qui nuit à l’intégrité du système social et à la solidarité nationale.
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