Ils sont quinze, neuf hommes et six femmes, à aspirer secrètement à la vice-présidence des États-Unis sur le « ticket » républicain. Ce rôle, bien que peu gratifiant en soi, pourrait propulser l’heureux élu vers les élections de 2028.
Donald Trump s’est adressé à ses partisans en leur écrivant : « Le prochain vice-président des États-Unis sera choisi… par des républicains patriotes comme vous ! Qui voulez-vous voir à mes côtés lorsque nous reprendrons la Maison-Blanche ? Je dois prendre cette décision rapidement, alors répondez à mon sondage officiel… et dites-moi ce que VOUS en pensez ! »
Pratiquement assuré d’obtenir l’investiture en tant que candidat du Parti républicain à l’élection présidentielle, Trump doit choisir un colistier avant la convention du parti, prévue le 15 juillet prochain à Milwaukee. Ce message à ses partisans n’a fait que nourrir les spéculations. Les prétendants sont déjà nombreux. Élu ou non, Trump ne devrait effectuer qu’un seul mandat, et son vice-président occupera une place privilégiée pour sa succession. Au moins une quinzaine de prétendants sont couramment mentionnés dans les médias américains. Plusieurs d’entre eux ont déjà fait le voyage jusqu’à Palm Beach, en Floride, où ils ont été reçus à Mar-a-Lago.
Ainsi, si Trump apprécie la publicité, il sait également que rien n’égale le suspense, notamment dans une élection opposant les mêmes candidats que lors de la dernière. Tel un producteur de téléréalité dans l’émission qu’il a animée, The Apprentice, il cultive le secret sur ses intentions. « Il n’y a pas une personne en politique qui ne voudrait pas de ce poste », avait déclaré Trump en mars lors d’une interview sur Newsmax, faisant référence à la vice-présidence, y compris dans les rangs démocrates. « Si je le voulais, je pourrais choisir un démocrate, un libéral, qui je veux ».