CONTRE-POINT – En adressant des critiques aux bloqueurs et aux Insoumis, l’eurodéputé a réussi à se présenter comme le porte-parole de la majorité silencieuse, et les figures de LR ont exprimé leur fierté envers leur tête de liste.
Il était connu en tant que professeur de philosophie et souvent caricaturé comme un enfant de chœur. Mais dans cette campagne, François-Xavier Bellamy révèle ses talents de combattant. Alors qu’on le connaissait comme étant à droite, il montre désormais une facette plus combative. Sa prise de parole à Sciences Po contre l’influence des Insoumis dans l’école s’avère à la fois salvatrice dans le fond et essentielle pour relancer sa campagne.
Depuis des semaines, le spectacle offert par des étudiants sectaires perturbant les cours, exigeant que la direction de l’établissement se plie à leurs injonctions sur fond de conflit israélo-palestinien, choque une majorité de l’opinion. Mais être choqué par l’agitation de gauche est une chose ; leur dire en face en est une autre. Trouver son chemin au milieu des « Bellamy casse-toi » demande courage. Un courage à la fois mental et physique. Rien à voir avec l’attitude arrogante du genre « la République, c’est moi » ; la force de la venue surprise du candidat tête de liste des Républicains et de son échange sans compromis…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 69% à découvrir.
Vous souhaitez lire la suite? Débloquez tous les articles immédiatement.
Déjà abonné? Connectez-vous.