L’économie algérienne est en train de sortir progressivement de sa léthargie, selon le président Abdelmadjid Tebboune, avec des signaux positifs et des perspectives prometteuses pour les années à venir. En effet, comparée à la décennie précédente, l’économie algérienne connaît un renouveau, soutenu par des indicateurs macroéconomiques encourageants. Selon les données du FMI et de la Banque mondiale, le taux de croissance atteint près de 4%, accompagné d’une baisse significative du taux d’inflation, passant de 9,2% à 7% en l’espace d’un an. Avec un PIB de 270 milliards de dinars, l’économie nationale entame sa remontée.
Le président Tebboune met en avant les efforts continus déployés depuis son arrivée au pouvoir pour revitaliser l’économie. Le lancement de projets structurants est au cœur de cette stratégie, visant à diversifier les sources de revenus et à réduire la dépendance aux hydrocarbures.
La diversification économique est en marche en Algérie, symbolisée par l’excédent de la balance commerciale et l’essor des exportations hors hydrocarbures. L’Algérie a exporté pour 7 milliards de dollars de produits non pétroliers l’année dernière et vise plus de 11 milliards cette année, témoignant d’une ouverture accrue aux investissements étrangers et locaux.
En outre, l’Algérie s’engage dans une offensive d’attraction des investisseurs, avec plus de 6000 projets d’investissement enregistrés auprès de l’agence nationale de promotion des investissements. Ces projets ont déjà créé 250 000 emplois, démontrant la confiance retrouvée dans l’économie nationale.
Pour assurer une croissance durable, l’Algérie mise sur le développement de secteurs clés tels que les mines, l’agriculture, l’industrie et l’énergie. Des projets d’envergure sont en cours dans le secteur minier, avec des mégaprojets comme Gara Djebilet et Bled El-Hadba, qui contribueront à l’essor économique du pays.
L’agriculture occupe une place centrale dans le plan de relance économique, avec un programme ambitieux pour garantir la sécurité alimentaire et réduire les importations. Des projets majeurs, telle que la construction de la plus grande ferme laitière du monde, témoignent de cet engagement.
Par ailleurs, les réformes économiques initiées depuis 2020 ont permis à l’Algérie de passer d’un statut d’importateur à celui d’exportateur dans plusieurs domaines, notamment les matériaux de construction, renforçant ainsi la position de l’Algérie sur les marchés internationaux.
En conclusion, selon le président Tebboune, l’Algérie est engagée dans un ambitieux processus de redressement économique, caractérisé par la diversification, l’ouverture aux investissements et le développement de secteurs stratégiques. Avec des bases solides et une vision claire, l’avenir économique du pays s’annonce radieux.