La 9ème édition de la foire photo jeune regorge de vitalité et de découvertes, offrant une perspective unique sur le monde.
À chaque fois que l’on traverse la Manche, on est frappé par l’identité forte et distincte de la culture britannique. C’est un mélange très particulier de conservatisme, de fascination pour les rituels et les traditions, d’un amour profond de la nature, d’une utilisation différente de la ville et d’une contre-culture qui ose toutes les extravagances. Ce contraste formel se matérialise dans le premier portrait du roi Charles III sortant des brumes rouges, fraîchement intronisé à Buckingham Palace par le peintre Jonathan Yeo, et les provocations de Grayson Perry, le roi acide du travestissement, symbolisant la solitude née du Brexit et hantant la Wallace Collection sous les traits du fantôme Shirley devant l’objectif de son compatriote Richard Ansett (ACC Art Books). Ce mélange insulaire dégage un charme unique, renouvelé à chaque édition de Photo London. Pour sa 9ème édition, la foire britannique de la photographie s’installe de plus en plus à Somerset House, un monument en pierre du XVIIIe siècle situé sur la Tamise. « Bonne ambiance », comme disent les initiés…
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