Critique – Les diatribes gauchistes, les images pseudo-poétiques… Le film en compétition de Coppola tant attendu nous laisse indifférents.
« Voici la fin, mon ami ». Jim Morrison l’avait prophétisé. C’était dans Apocalypse Now. Un jour, cela arriverait. Nous y voilà. La fin semble être là, en effet. Francis Ford Coppola présente en compétition Megalopolis, le projet pharaonique qu’il chérissait depuis longtemps. Ce n’a pas été facile. Encore une fois, il s’est ruiné. Il aurait financé le film lui-même, hypothéqué ses propriétés, vendu ses vignobles, fermé ses hôtels. La légende continue. Hollywood en a besoin. Coppola avait déjà été mis à genoux par Coup de cœur. Ses studios American Zoetrope en avaient souffert. Le refrain n’est donc pas nouveau. Il est bon que le cinéma véhicule ces histoires tumultueuses. Depuis quarante ans, la rumeur courait sur cette épopée allégorique. Coppola n’a pas peur des mythes. Quelqu’un qui a dû partager une Palme d’or avec Le Tambour ne peut pas être complètement mauvais.
Voici donc l’œuvre. Face à ce long-métrage, Malraux…
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Dans une ambiance fiévreuse et mystérieuse, le très attendu Megalopolis s’est enfin dévoilé au public. Les attentes étaient grandes, les critiques nombreuses. Certains ont loué cette fresque épique, tandis que d’autres ont critiqué son manque de profondeur. Francis Ford Coppola, malgré les obstacles financiers et les difficultés rencontrées, a réussi à livrer un film ambitieux et déroutant.
Les images léchées et les dialogues ampoulés ont divisé l’opinion. Certains ont salué l’esthétique léchée du film, d’autres l’ont jugée artificielle et creuse. La performance des acteurs a également été scrutée de près. Certains ont été impressionnés par la justesse des interprétations, d’autres ont trouvé les personnages peu crédibles.
En fin de compte, Megalopolis est un film qui ne laisse pas indifférent. Entre adoration et déception, le public se déchire sur la qualité de cette œuvre monumentale. Avec son esthétique léchée et ses thèmes profonds, Coppola a su créer un univers à la fois fascinant et déroutant. Reste à savoir si ce film marquera l’histoire du cinéma ou s’effacera dans les tréfonds de l’oubli.