Dans une déclaration officielle, TikTok a exprimé son étonnement face à la décision du gouvernement de Nouvelle-Calédonie d’interdire l’accès à sa plateforme. Cette mesure, qui concerne TikTok exclusivement, a été prise dans le cadre de la volonté du gouvernement de garantir la sécurité des utilisateurs du réseau social. Malgré cette interdiction, TikTok affirme n’avoir reçu aucune demande de suppression de contenus de la part des autorités locales ou du gouvernement français.
Selon nos informations, TikTok n’aurait pas été signalé par Pharos, le site gouvernemental chargé de détecter et signaler les contenus illicites sur les réseaux sociaux. Aucun contenu spécifique n’aurait été transmis à TikTok pour être supprimé. Cette décision d’interdiction est surprenante, car selon un observateur du dossier, aucun contenu publié sur la plateforme n’aurait enfreint les règles communautaires.
Il est intéressant de noter que TikTok est le seul réseau social à être concerné par cette interdiction, malgré l’absence de géolocalisation sur la plateforme. D’autres réseaux sociaux, tels que Snapchat, ont été pointés du doigt par le passé lors de moments de tensions dans le pays. Cependant, ces accusations n’avaient pas conduit à leur suspension. TikTok affirme surveiller de près la situation et être en contact avec le gouvernement pour clarifier la situation.
Cette décision intervient dans un contexte de préoccupation croissante concernant les ingérences et la désinformation sur les réseaux sociaux. Selon des sources gouvernementales, TikTok serait utilisé comme un vecteur de diffusion de désinformation alimenté par des pays étrangers. Cette situation soulève des questions quant à la responsabilité des plateformes numériques dans la lutte contre la propagation de fausses informations.
La décision d’interdire TikTok en Nouvelle-Calédonie suscite des interrogations quant à la liberté d’expression en ligne et à la régulation des réseaux sociaux. Alors que TikTok assure prendre des mesures pour garantir la sécurité de ses utilisateurs, les autorités locales semblent opter pour une approche plus préventive en suspendant l’accès à la plateforme.
Il sera intéressant de suivre les développements de cette affaire pour comprendre les enjeux liés à la régulation des réseaux sociaux et à la lutte contre la désinformation en ligne. En attendant, les utilisateurs de TikTok en Nouvelle-Calédonie devront trouver d’autres moyens de s’exprimer et de partager du contenu en ligne.