Après sa victoire au premier round contre le combattant américain Willis, Cédric Doumbé, le champion français, est revenu sur les deux derniers mois qui ont suivi sa victoire en conférence de presse. Il a également partagé ses ambitions pour ses prochains combats.
Le public de Bercy a soutenu Cédric Doumbé avec enthousiasme, passant d’abord des huées à des acclamations. Malgré cela, le combattant garde en travers de la gorge les critiques sur son dernier combat.
« Après mon dernier combat, j’étais en colère, vexé. Pas contre le public car je m’attends à être chahuté, a souligné Doumbé lors de la conférence de presse. Je me suis dit que malgré tout ce que je fais pour le MMA en France, c’est ainsi que l’on me remercie ? J’ai donc boudé. Je n’ai pas communiqué. L’engouement était donc différent. Cédric Doumbé a toujours sa hype, on l’a vu ce soir. »
Devant un public acquis à sa cause, Doumbé affirme avoir simplement suivi le plan stratégique qu’il avait en tête. « Comme je l’avais annoncé, je voulais le mettre KO. Je savais que si je le touchais une seule fois, il était fini. Il est venu avec un plan, je respecte ça. Mais je suis The Best », a déclaré le Franco-camerounais avec un sourire.
Bien que Jaleel Willis ait semblé trouver une ouverture sur Cédric Doumbé pendant le combat, ce dernier est catégorique : « Non, je n’ai pas été touché. J’ai glissé, corrige-t-il. Je suis tombé mais j’ai glissé. On regardera la VAR, je n’ai pas pris de coup. Si j’ai été touché, je le dirai ».
Cependant, Cédric Doumbé reconnaît une légère déception ce soir-là. « Je suis un peu déçu, concède-t-il. Je me suis dit que j’aurais pu mieux faire, le laisser complètement KO. J’aurais aussi voulu aller un peu plus au sol. À un moment donné, j’aurais pu le finaliser au sol en essayant une soumission mais il s’est relevé. »
Immédiatement après le combat, l’ancien combattant de l’UFC, Anthony Pettis, est monté sur le ring de l’Accor Arena pour exprimer son désir d’affronter Cédric Doumbé à Bercy. « Étant le meilleur, ce sont les autres qui viennent me chercher, a déclaré Doumbé en conférence de presse. Anthony Pettis a demandé que cela se passe en France. Nous allons nous battre pour exporter. » Un souhait également partagé par le programmateur du PFL, Dan Hardy, en conférence de presse. « Je veux voir Doumbé en dehors de sa zone de confort, en dehors de Paris. »
Depuis sa signature au PFL, Cédric Doumbé a combattu à trois reprises en France et à deux reprises contre des combattants français. « Quand nous avons signé au PFL, nous voulions aller aux États-Unis pour conquérir un nouveau public », souligne Doumbé en attendant son opportunité de rencontrer un nouveau public. « À l’origine, le combat était prévu en septembre (lors d’un événement en dehors de la France). Il a vu la patate du Cameroun, il a dit décembre. Si cela se passe à Paris, c’est encore mieux. » Cédric Doumbé n’a pas le choix. Pour mettre en œuvre son plan, il doit battre Anthony Pettis, peu importe le lieu.