La prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN) prévue en 2025 au Maroc est au cœur de toutes les discussions. Alors que le pays hôte a été désigné depuis huit mois déjà, la date exacte de la compétition reste incertaine, laissant les passionnés de football dans l’attente.
C’est le président de la Fédération royale marocaine de football, Fouzi Lekjaa, qui semble être à l’origine de cette incertitude. En effet, alors qu’il souhaite organiser la CAN en été 2025, la Confédération africaine de football insiste pour que la compétition se tienne en hiver cette même année. La raison évoquée est le chevauchement avec le lancement de la première édition de la Coupe du Monde des Clubs aux États-Unis, prévue du 15 juin au 13 juillet 2025.
Face à cette situation délicate, le président de la CAF, Patrice Motsepe, a semblé esquiver ses responsabilités. Interrogé lors du 74ᵉ congrès de la FIFA à Bangkok, il a renvoyé la question de la date de la CAN à l’Instance internationale, se déchargeant ainsi de sa responsabilité en tant que président d’une fédération souveraine. Cette attitude soulève des interrogations quant à son véritable rôle au sein de l’Instance africaine.
Il semble désormais acquis que la CAN-2025 se déroulera en hiver, face à la fermeté affichée par le président de la FIFA, Gianni Infantino, quant à la date de lancement de la Coupe du Monde des Clubs. Cette décision semble irrévocable, laissant peu de marge de manœuvre aux parties impliquées dans l’organisation de la CAN.
Au-delà des considérations logistiques, cette situation soulève également des questions sur la communication et la transparence au sein des instances du football africain. La gestion de ce dossier montre une certaine confusion et un manque de coordination entre les différentes parties prenantes, ce qui ne contribue pas à renforcer la crédibilité et la légitimité des compétitions continentales.
En définitive, la date de la CAN-2025 reste encore en suspens, tandis que les acteurs du football africain continuent de se renvoyer la balle. Il apparaît nécessaire que des décisions claires et concertées soient prises rapidement afin de garantir le bon déroulement de la compétition et de préserver l’intégrité du football africain. Attendons donc avec impatience de voir comment cette situation se dénouera dans les semaines à venir.