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Des scientifiques du Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) ont récemment dévoilé les résultats d’une enquête nationale visant à évaluer la qualité de l’air intérieur dans les logements en France. Cette étude met en lumière l’importance de mesurer la teneur en dioxyde de carbone (CO2) comme l’un des paramètres clés pour évaluer la qualité de l’air dans les espaces clos.
Les Français passent en moyenne 80 % de leur temps à l’intérieur, que ce soit chez eux, au travail ou dans d’autres espaces fermés. Alors que les effets néfastes de la pollution extérieure ont été largement étudiés, ceux liés à la pollution de l’air intérieur demeurent relativement méconnus, malgré le fait que cette dernière soit reconnue comme un enjeu majeur de santé publique depuis le scandale de l’amiante.
En 2003, l’Observatoire de la Qualité de l’Air Intérieur (OQAI) avait mené la première campagne nationale pour évaluer la qualité de l’air dans les habitations et ses impacts sur la santé. Lors du lancement du nouvel observatoire de la Qualité des Environnements Intérieurs (OQEI), anciennement OQAI, la semaine dernière, Olivier Ramalho, ingénieur et chercheur au CSTB, a présenté en exclusivité les résultats de cette nouvelle enquête.
Cette étude souligne l’importance de surveiller de près la qualité de l’air intérieur pour prévenir les risques sanitaires liés à la pollution dans les espaces clos. La présence de contaminants comme le CO2 peut avoir des conséquences néfastes sur la santé des occupants, d’où l’importance de mesurer régulièrement ce paramètre.
Les chercheurs du CSTB mettent en avant l’importance de sensibiliser le grand public aux enjeux de la qualité de l’air intérieur et de promouvoir des mesures visant à améliorer la ventilation et la qualité de l’air dans les logements. En tant qu’espace où nous passons la majeure partie de notre temps, les habitations doivent offrir un environnement sain et favorable à la santé de leurs occupants.
En conclusion, cette enquête nationale souligne l’importance cruciale de surveiller la qualité de l’air intérieur dans les logements pour préserver la santé publique et garantir un environnement sain pour tous. Les résultats de cette étude viennent appuyer la nécessité de sensibiliser le grand public à ces enjeux et d’encourager des mesures concrètes pour améliorer la qualité de l’air dans les espaces clos.
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