Au Maroc, les petits commerçants ont une manière bien à eux de fixer les prix, en utilisant des monnaies anciennes et en effectuant des calculs compliqués pour réaliser la conversion. Pour les voyageurs curieux, c’est l’occasion parfaite de se plonger dans un exercice de mathématiques insolite.
Lorsque l’on fait ses achats de fruits, légumes ou produits d’épicerie dans les bazars du Maroc, on remarque rapidement un phénomène étrange : les prix affichés par les commerçants sont souvent exprimés en des quantités de monnaie bien plus élevées que le montant final. Pourquoi donc ? Et bien tout simplement parce que ces prix sont donnés en rial hassani (ou rial marocain) dans la plupart du pays, une monnaie ancienne qui n’est plus en circulation, ou en duro dans le Nord-Est, une monnaie également obsolète datant de l’époque du protectorat espagnol.
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