Les récentes fluctuations des taux d’intérêt ont fait couler beaucoup d’encre dans les médias, mais dans la réalité, l’accès au crédit immobilier reste limité. Selon Élodie Frémont, présidente de la commission des statistiques immobilières et notaire à Paris, le nombre de crédits accordés a chuté de 60% en moins de deux ans en raison de la hausse des taux d’intérêt. La Banque de France a enregistré une baisse significative des prêts accordés aux ménages, passant de 38 milliards d’euros au premier trimestre 2023 à seulement 21,7 milliards d’euros au premier trimestre 2024.
Malgré une légère baisse des prix (entre 6 et 8% selon les régions), ceux-ci restent globalement 10% plus élevés qu’il y a cinq ans en Île-de-France, tant en petite qu’en grande couronne. Face à cette situation, les acquéreurs sont contraints de trouver des alternatives, comme rester locataire ou réduire la taille de leur futur logement. Loïc Cantin, président de la Fédération Nationale de l’Immobilier (Fnaim), souligne que les acheteurs doivent revoir leurs ambitions à la baisse en fonction de leurs capacités de remboursement.
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