PSYCHOLOGIE – Captivante, enivrante : les qualificatifs ne manquent pas pour décrire le plaisir qu’elle procure. Valorisé dans notre société, la rapidité peut néanmoins s’avérer un frein à l’épanouissement dans certains cas.
Susciter du plaisir grâce à la rapidité est un phénomène constant dans nos vies. Que ce soit en faisant vrombir son moteur sur la file de gauche de l’autoroute, en dévalant une piste à skis, en laissant filer son vélo dans une pente ou en choisissant la caisse la plus rapide au supermarché, nous ressentons une certaine satisfaction à être rapide : la production d’endorphines et d’adrénaline augmente la sensation d’être pleinement vivant. Selon la psychanalyste et philosophe Hélène L’Heuillet, auteure de l’Éloge du retard, la vitesse a quelque chose de grisant, d’enivrant. Elle offre une intensité qui permet d’échapper à la routine et à la monotonie. Mais qu’est-ce que cache cet engouement généralisé pour la vitesse ?
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