D’une manière grandiose et indiscutable, les barrières cèdent les unes après les autres face à la réalité. Après des semaines de tractations secrètes entre la Maison Blanche, le Pentagone et le Département d’État, les États-Unis ont finalement donné leur accord jeudi pour que l’Ukraine puisse cibler le territoire russe avec des armes américaines.
Cette décision, apparemment prise en amont de l’approbation accordée par Emmanuel Macron le 28 mai dernier sur le même sujet, a également ouvert la voie à l’Allemagne pour autoriser l’Ukraine à frapper des cibles en Russie avec ses armes. Cette initiative va certainement donner un coup de pouce à l’armée ukrainienne, qui éprouve des difficultés à tenir tête aux forces russes sur le terrain, notamment depuis le début d’une nouvelle offensive contre Kharkiv. « Cela renforcera significativement notre capacité à contrer les tentatives russes de se masser des deux côtés de la frontière », s’est réjoui Serguiï Nykyforov, le porte-parole du président ukrainien. Néanmoins, cette mesure ne sera pas suffisante pour renverser seul l’équilibre des forces.
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