ANALYSE – Les subtilités de l’emploi des armes sont parfois plus politiques que militaires.
Pour frapper le territoire russe, l’armée ukrainienne disposera désormais des armes qui lui sont fournies. Les capitales occidentales ont exprimé leur soutien à un changement de stratégie… mais ont également posé des limites.
Les premières versions des ATACMS fournies par les États-Unis n’avaient pas la même portée que les dernières livraisons : 160 km contre 300 km aujourd’hui. Leur portée était cependant déjà suffisante pour atteindre la Russie : c’était le cas des missiles Scalp ou Storm Shadow français et britanniques (500 km) ou des obus d’artillerie Himars (80 km). Le respect d’une « ligne rouge » fixée par les Occidentaux reposait donc sur la confiance. « Les Ukrainiens n’ont aucun intérêt à trahir leurs soutiens », affirmait une source militaire française il y a quelques mois.
Changement de stratégie
Les subtilités dans l’emploi des armes sont parfois plus politiques que militaires. Sans attendre le soutien occidental, l’armée ukrainienne frappait déjà le territoire russe. Mais jusqu’à présent, elle avait pris soin d’utiliser ses…
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