ANALYSE – La présidence d’Andrés Manuel López Obrador touche à sa fin dans un climat ensanglanté par l’assassinat de plusieurs candidats aux élections locales, perpétré par des cartels de narcotrafiquants. Une vague de violence et de corruption qui met en péril la démocratie et plonge le pays dans une impasse politique.
La violence au Mexique a atteint des proportions indescriptibles entre septembre 2023 et mai 2024, avec l’assassinat de 36 candidats ou candidats potentiels dans diverses élections. Ces tragédies s’ajoutent à une longue liste macabre comprenant des dizaines de milliers de morts et de disparus chaque année dans ce pays d’Amérique du Nord. Alors que les élections fédérales touchent à leur fin ce dimanche 2 juin, 99 millions d’électeurs mexicains sont appelés à se rendre aux urnes selon les chiffres officiels.
Parmi ces électeurs, quinze millions ont entre 18 et 24 ans et s’apprêtent à voter pour la première fois de leur vie. Au terme de cette période électorale qui a débuté en mars dernier, plus de 18 000 nouveaux mandats seront attribués et un nouveau président de la République sera élu. Mais ce processus démocratique est sérieusement compromis par l’emprise des groupes criminels qui sévissent dans le pays.
Il est urgent de prendre des mesures drastiques pour endiguer cette violence qui sape les fondements de la démocratie mexicaine. Les autorités doivent faire preuve de fermeté et de détermination pour mettre un terme à l’impunité des criminels et garantir la sécurité des citoyens. Il en va de la stabilité politique et de l’avenir du Mexique.
Face à cette situation alarmante, il est essentiel que la communauté internationale apporte son soutien au Mexique pour l’aider à lutter contre le fléau de la violence et de la corruption. La coopération entre les différents acteurs nationaux et internationaux est indispensable pour instaurer un climat de paix et de stabilité dans le pays.
La fin de mandat d’Andrés Manuel López Obrador restera marquée par ces événements tragiques, mais c’est également une opportunité pour le Mexique de renforcer ses institutions démocratiques et de réaffirmer son engagement en faveur de l’État de droit. Le chemin vers la démocratie et la paix sera long et difficile, mais il est essentiel que le Mexique poursuive ses efforts pour garantir un avenir meilleur à ses citoyens.
En conclusion, l’heure est à la mobilisation et à l’unité pour faire face à la violence et à la corruption qui menacent la démocratie mexicaine. Il est temps de tourner la page et de construire un avenir plus prometteur pour le Mexique et ses habitants.