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Une nouvelle action militante contre l’art a secoué le monde de l’art ce week-end à Paris. Une militante écologiste de l’organisation Riposte Alimentaire a été arrêtée après avoir perturbé l’exposition du tableau emblématique de Claude Monet, Les Coquelicots, au Musée d’Orsay. Selon des sources policières, la militante a recouvert le tableau d’un poster apocalyptique, illustrant un paysage dévasté dans des tons sombres.
Cette action, revendiquée par Riposte Alimentaire, s’inscrit dans une série de protestations contre le changement climatique et l’urgence environnementale. La militante a déclaré que cette vision d’apocalypse était ce qui attendait l’humanité si aucune action n’était prise pour contrer le réchauffement climatique. Habillée d’un tee-shirt marqué du slogan « +4°C », en référence à la hausse prévue de la température d’ici 2100, elle a voulu alerter sur les conséquences désastreuses du changement climatique.
Cette provocation artistique intervient dans le cadre de l’exposition « Paris 1874. Inventer l’impressionnisme », mettant en avant les œuvres majeures de Monet. Les Coquelicots, datant de 1873, représente un champ fleuri avec des promeneurs profitant du soleil. L’ajout d’un poster apocalyptique sur ce tableau iconique a choqué le monde de l’art et a suscité de vives réactions.
Riposte Alimentaire, anciennement connue sous le nom de Dernière Rénovation, est un mouvement militant actif dans la protection de l’environnement. Ces derniers mois, ils ont multiplié les actions choc pour sensibiliser le public sur les enjeux climatiques. En janvier, un jet de soupe avait été lancé sur La Joconde au Louvre, suivi par une intervention similaire sur le tableau du Printemps de Monet au Musée des Beaux-Arts de Lyon en février.
Le musée du Louvre a également été le théâtre d’une action de Riposte Alimentaire en mai, avec des affichettes collées autour de La Liberté guidant le peuple d’Eugène Delacroix. Ces manifestations ont pour objectif de dénoncer l’inaction des autorités face à l’urgence climatique et d’inciter le public à agir.
Malgré les réactions négatives et les poursuites judiciaires engagées par les musées, Riposte Alimentaire continue ses actions dans un souci de sensibilisation et de mobilisation. Cette nouvelle forme de contestation artistique marque une évolution dans les luttes écologistes, en utilisant l’art comme moyen de revendication. Les réseaux sociaux explosent de commentaires et de réactions, rappelant que l’art peut aussi être un vecteur de protestation et de changement social.
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