ANALYSE – Les Français ont exprimé leur insatisfaction quant aux conditions de prêt actuelles, malgré les multiples baisses de taux. La question qui se pose maintenant est de savoir s’ils peuvent espérer une amélioration de la situation au second semestre.
Alerte rouge dans le secteur du crédit immobilier! Les chiffres montrent que les banques prêtent de moins en moins d’argent aux ménages français: seulement 6,7 milliards d’euros, selon la Banque de France. Une situation sans précédent depuis une décennie. Après une année 2023 difficile, un léger frémissement se fait toutefois sentir depuis quelques mois. Les taux de crédit sont passés en dessous de 4% en moyenne, pour des durées de 20 à 25 ans, contre 4,5% auparavant (hors assurances). Malgré cette baisse, de nombreux ménages, en particulier les primo-accédants, n’ont pu récupérer qu’une fraction de la baisse de leur pouvoir d’achat, estimée entre 60 000 et 70 000 €.
La Banque centrale européenne pourrait offrir un soutien en abaissant ses taux directeurs d’ici la fin de l’année. Cela pourrait se traduire par des taux de crédit compris entre 3 et 3,5% dans les six prochains mois. Certains établissements bancaires seraient même prêts à faire des efforts supplémentaires, comme l’a souligné Alexis Godard, président…
Cet article est exclusivement réservé aux abonnés. Il reste 84% à découvrir. Profitez dès maintenant de notre vente flash à 1 € par mois pendant 3 mois. Sans engagement.
Lorsqu’on interroge les Français sur leur opinion concernant les conditions de prêt actuelles, les avis sont mitigés. Malgré les récentes baisses de taux, beaucoup estiment que les conditions ne sont toujours pas suffisamment favorables. La situation est d’autant plus préoccupante que les banques semblent moins enclines à prêter de l’argent aux ménages, comme le montre le rapport de la Banque de France révélant un montant de prêts historiquement bas, à hauteur de 6,7 milliards d’euros.
La tendance actuelle laisse tout de même entrevoir une légère amélioration, avec des taux de crédit en baisse passant sous la barre des 4% en moyenne sur des durées de 20 à 25 ans, contre 4,5% précédemment. Cependant, cette baisse reste insuffisante pour de nombreux ménages, en particulier les primo-accédants, qui peinent à retrouver du pouvoir d’achat malgré cette diminution des taux.
La possibilité d’une aide de la Banque centrale européenne, se traduisant par des baisses supplémentaires des taux directeurs, laisse entrevoir des perspectives plus encourageantes pour les emprunteurs, avec des taux de crédit potentiellement plus attractifs dans un avenir proche. Certains établissements se montrent d’ailleurs disposés à revoir leurs offres et à faire des efforts pour attirer de nouveaux clients. La suite de l’année s’annonce donc pleine de promesses pour ceux qui souhaitent réaliser un projet immobilier.