De la grume au tonneau. La production d’un baril commence dans l’atelier de merranderie, où le chêne est fendu pour en extraire les lattes, appelées merrains, qui une fois façonnées et finalisées, deviendront les douelles, les pièces longues constituant les parois des tonneaux.
Tonnellerie François Frères
Le tonnelier bourguignon a pris le contrôle d’une scierie nivernaise, restant fidèle à sa politique de renforcement de son marché domestique et de toute sa chaîne de valeur.
Certes, le tonnelier bourguignon a vu son centre de gravité se déplacer vers les tonneaux pour alcool, tels que le whisky et surtout le bourbon, stimulant sa croissance et représentant la majeure partie de son chiffre d’affaires, avec une montée en puissance des États-Unis.
Mais même s’il ne représente plus que 45% de son activité depuis l’exercice 2022/2023, le « pôle Vin » n’est pas seulement l’activité historique de TFF, qui se vante d’être leader mondial sur ce marché. C’est également, et toujours, le segment le plus rentable.
Une politique d’acquisitions ciblées en France
C’est d’autant plus une raison de prendre soin de ce segment. Pour consolider ses positions, TFF procède régulièrement à des « acquisitions progressives » en prenant le contrôle de petites entreprises françaises. Voici un rappel des acquisitions précédentes.
En 2020, il s’agissait de la tonnellerie et merranderie Gauthier (80%), située dans le Cher, avec un chiffre d’affaires alors de 2 millions d’euros. Puis en 2022, TFF a acquis 55% de la tonnellerie bourguignonne Remond, avec un chiffre d’affaires d’environ…
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