Les partis au pouvoir en Allemagne ont été victimes de sanctions lors des élections européennes, avec en tête les sociaux-démocrates d’Olaf Scholz. C’est l’extrême droite qui a su tirer profit de cette situation en se hissant à la deuxième place derrière la CDU (droite), faisant ainsi une percée remarquée.
Le gouvernement actuellement en place en Allemagne, tout comme en France, a été l’objet d’un vote de sanction dimanche dernier, au profit de l’extrême droite. Cette dernière a également confirmé sa montée en puissance sur la rive gauche du Rhin. Avec Ursula von der Leyen en tête de file, présidente de la Commission européenne, la CDU/CSU a remporté une victoire en trompe-l’œil lors des élections européennes, en obtenant la majorité des voix. Selon les sondages des chaînes publiques ZDF et ARD, l’Union chrétienne-démocrate, dirigée par l’ancienne chancelière Angela Merkel, actuellement dans l’opposition au niveau fédéral, a obtenu près de 30 % des voix, un score légèrement supérieur à celui de 2014, confirmant ainsi sa position dominante au sein du groupe conservateur au Parlement européen (PPE).
En revanche, les trois partis membres de la coalition au pouvoir ont été sanctionnés lors de ces élections, affichant tous des résultats en baisse par rapport au précédent scrutin de 2014. Avec seulement 12 % des voix, soit huit points de moins qu’il y a cinq ans, les Verts…
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