ANALYSE – Un grand nombre de députés de l’extrême gauche et de l’extrême droite – environ un quart de l’hémicycle – ont boycotté le premier discours du président ukrainien devant le Bundestag.
Ce mardi, devant le Bundestag allemand, Volodymyr Zelensky a fait l’expérience des premières conséquences de la montée de l’extrême droite et des mouvements populistes en Europe. Dans cette enceinte emblématique de la démocratie allemande, le président ukrainien a tenté, non sans difficulté, de mettre en garde contre la menace d’un « mur » divisant son pays, tout comme celui qui a séparé Berlin pendant 28 ans. « Une Europe divisée n’a jamais été pacifique. Et une Allemagne divisée n’a jamais été heureuse. Vous le savez par expérience », a-t-il déclaré lors d’un discours chargé d’émotion.
L’ennemi personnel de Vladimir Poutine s’est exprimé face à des couronnes de fleurs aux couleurs de l’Ukraine déposées sur un banc, mais également face aux bancs vides de l’AfD et du nouveau parti de la gauche radicale BSW, représentant l’équivalent du quart extrême de l’hémicycle. Ces deux formations…