En France, seulement trois femmes sur cinq atteignent le niveau d’activité physique recommandé par l’Organisation mondiale de la santé, selon une étude nationale récente. Ce constat met en lumière les lacunes persistantes en matière de santé publique, avec des disparités significatives en fonction de la région de résidence, de l’âge et du genre.
Les Français ne parviennent toujours pas à respecter les recommandations en matière d’activité physique, un problème accentué chez les femmes, les personnes âgées et les moins instruites, selon les conclusions d’une étude publiée récemment. Il est essentiel de rappeler les dangers de la sédentarité, qui constitue un facteur de risque majeur pour de nombreuses maladies graves.
Il est impératif de souligner l’importance d’une activité physique régulière pour contrer les effets néfastes de la sédentarité. Malheureusement, moins de 75% des hommes et moins de 60% des femmes atteignent les recommandations établies par l’OMS en 2021 en France métropolitaine, d’après l’étude menée par Santé publique France. Il est préconisé de pratiquer 150 à 300 minutes d’activité physique modérée chaque semaine, ou 75 à 150 minutes d’activité soutenue, en plus de séances de renforcement musculaire. Cependant, ces objectifs ne sont pas atteints par une grande partie de la population.
La sédentarité est également un problème préoccupant en France, avec plus d’un adulte sur cinq passant plus de sept heures par jour assis, et près de quatre sur dix consacrant plus de trois heures quotidiennes à un écran pour leurs loisirs. Seuls quelques points positifs émergent de l’étude, dont le fait que plus de neuf adultes sur dix se lèvent au moins toutes les deux heures pendant une période prolongée de position assise. Cependant, il est essentiel de changer ces habitudes pour prévenir les effets délétères sur la santé.
Des disparités significatives ont été observées en fonction de l’âge, de l’éducation, du genre et de la région de résidence. Les niveaux d’activité physique et de sédentarité varient en fonction de ces facteurs sociaux, avec une prévalence plus élevée chez les populations les plus âgées et les moins formées. Les problèmes de sédentarité sont également influencés par la situation professionnelle et familiale, avec une diminution de l’activité physique en cas de chômage ou en présence de jeunes enfants.
Malgré les efforts déployés pour promouvoir le sport santé en France, il est nécessaire de repenser les stratégies de prévention de façon plus globale, en prenant en compte les facteurs environnementaux et sociaux. Il est crucial de créer des espaces urbains favorables à une vie active, de rendre l’environnement attractif pour tous les âges, et de proposer des alternatives au travail sédentaire pour contrer le manque d’activité physique et la sédentarité croissante.
En conclusion, il est impératif de sensibiliser la population à l’importance de l’activité physique et de proposer des solutions concrètes pour encourager un mode de vie plus actif. La promotion de l’activité physique comme grande cause nationale en 2024, année des Jeux olympiques, est une initiative louable qui devrait encourager de nombreuses actions en faveur de la santé publique. Il s’agit désormais de mobiliser l’ensemble de la population et de maintenir cette dynamique sur le long terme pour améliorer la santé de tous.