PORTRAIT – Sa proposition pour sauver le groupe informatique a été préférée à celle de Daniel Kretinsky. Une victoire pour cet entrepreneur de 45 ans qui s’est patiemment préparé depuis deux ans à prendre en charge l’ex-fleuron tricolore au bord de la faillite.
David Layani se souvient-il de cette partie de poker en 2009, à l’âge de 27 ans ? À l’époque, déjà à la tête de l’entreprise de services numériques Onepoint qu’il avait fondée sept ans plus tôt, le jeune dirigeant ne manquait pas de fréquenter les tables prestigieuses du circuit européen. Lors d’une partie à Barcelone, avec une paire d’as initiale lui assurant la meilleure main possible, il s’est fait bluffer par l’Américain Phil Ivey, avec un brelan de 6. Lunettes noires sur le visage, David Layani a perdu une partie de ses gains après ce « mauvais coup ».
Envie de lire la suite ?
Les articles du Journal Le Soir en intégralité pour seulement $5,99/mois