Répartition des circonscriptions, programme et choix de la personnalité pour prétendre au poste de premier ministre… Les négociations se durcissent à gauche pour confirmer le rassemblement promis.
Croix de bois, croix de fer, les socialistes le promettaient : s’allier avec Jean-Luc Mélenchon, plus jamais ! C’est pourtant précisément ce que le PS et le reste de la gauche ont acté lundi soir en s’accordant sur le principe d’un « nouveau Front populaire ». Pour tenter d’éviter le pire début juillet, avec une potentielle victoire du RN aux élections législatives anticipées, les principaux partis ont fait en vingt-quatre heures table rase de mois et de mois de tensions. « Comme au lendemain de la présidentielle de 2022 je l’avais proposé, je le répète : il faut jeter la rancune à la rivière ! Sinon quoi ? La vendetta sans fin ? Il faut chercher sans cesse le moyen d’avancer », a écrit Jean-Luc Mélenchon sur son blog lundi. La veille, l’Insoumis ironisait encore sur ces « méchantes langues qui, tout d’un coup, se ravisent des horreurs qu’elles ont pu dire auparavant et qui se demandent comment faire ». Voilà tout ce petit monde de retour autour d’une même table.
Une première…