Alors que Poutine exige la capitulation de Kiev, la réunion prévue ce week-end sera principalement l’occasion de réaffirmer le soutien des pays occidentaux à Volodymyr Zelensky.
Comme dans toute danse, il faut être deux pour faire la paix. À quoi bon organiser un sommet sur la fin de la guerre en Ukraine sans la Russie, qui n’a pas été invitée au luxueux « resort » de la montagne du Bürgenstock, au cœur de la Suisse? À tout, sauf à faire la paix.
La grande réunion de Lucerne, demandée par Volodymyr Zelensky, a été sabordée dès vendredi avant même son ouverture. Vladimir Poutine a pris la parole devant les cadres de son ministère des Affaires étrangères pour dénoncer un « stratagème » visant à « détourner l’attention de tous » des vrais responsables du conflit, que son révisionnisme désigne comme étant les Occidentaux et les autorités de Kiev. Il a exigé la capitulation de l’Ukraine et posé ses conditions pour une paix négociée : le retrait des troupes ukrainiennes des quatre régions annexées par la Russie (Donetsk, Louhansk, Kherson et Zaporijjia), notamment…
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La réunion de Lucerne, initialement destinée à apaiser les tensions et à trouver des solutions pour mettre fin au conflit en Ukraine, s’est transformée en une nouvelle démonstration de force de la part de Vladimir Poutine. Alors que l’ombre du président russe plane sur les discussions, l’absence de la Russie risque de compromettre sérieusement les efforts de paix.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a pourtant mis en avant la nécessité d’une diplomatie constructive et d’un dialogue ouvert pour parvenir à une résolution pacifique. Malgré les obstacles et les positions de plus en plus intransigeantes de la Russie, l’Ukraine reste déterminée à défendre son intégrité territoriale et à obtenir le soutien de ses alliés occidentaux.
Dans ce contexte de tensions exacerbées, la communauté internationale se retrouve une nouvelle fois confrontée à la menace d’un conflit majeur en Europe. Alors que les pourparlers semblent au point mort, la nécessité de trouver une issue pacifique et négociée devient de plus en plus urgente.
À Lucerne, les regards se tournent vers les pays occidentaux et leur capacité à soutenir l’Ukraine dans cette épreuve. Malgré les pressions et les menaces de la Russie, la détermination des occidentaux à défendre les valeurs démocratiques et à préserver la paix en Europe ne faiblit pas.
Alors que les discussions s’annoncent tendues et incertaines, une chose est sûre : la volonté de parvenir à une résolution pacifique du conflit en Ukraine reste plus forte que jamais. Au sommet de Lucerne, l’espoir d’une issue favorable persiste, même dans l’ombre menaçante de Vladimir Poutine.