ANALYSE – Les tensions entre Ursula von der Leyen et Charles Michel sont une source de préoccupation croissante pour l’Union européenne. Depuis des mois, le président du Conseil européen travaille en coulisses pour affaiblir les ambitions de la présidente sortante de la Commission européenne. Cette lutte de pouvoir, observée avec dédain par les États membres, atteint son paroxysme en cette fin de mandat.
Les frictions entre les deux dirigeants ne sont pas nouvelles. En avril 2021, lors d’une rencontre avec le président turc Recep Tayyip Erdogan à Ankara, Ursula von der Leyen a été reléguée à un canapé, tandis que Charles Michel s’asseyait à ses côtés. Cet incident, connu sous le nom de « Sofagate », a suscité l’indignation à Bruxelles et a contraint certaines capitales européennes à intervenir pour apaiser les tensions. Les blessures de cet affront n’ont jamais été refermées de part et d’autre.
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