Le PPE a engendré un retard dans les décisions des Vingt-Sept sur les postes les plus élevés de l’UE en réclamant que la présidence du Conseil européen lui revienne à mi-mandat. Les dirigeants européens se sont réunis à Bruxelles pour un sommet informel mais ont quitté la réunion sans accord en raison de cette exigence de dernière minute du PPE. Cette demande a secoué les discussions et la répartition des postes politiques clés au sein de l’UE, créant une impasse au sein des Vingt-Sept.
Après les élections européennes, les Vingt-Sept doivent nommer les présidents de la Commission européenne, du Conseil européen et le haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères. Le PPE, les socialistes européens et les libéraux de Renew sont les seuls à pouvoir former une majorité à Strasbourg. Cependant, un consensus sur la distribution des postes était en cours avant que le PPE ne fasse sa demande de diviser la présidence du Conseil européen en deux.
Les discussions portaient sur la reconduction de Ursula von der Leyen à la présidence de la Commission, Antonio Costa comme président du Conseil européen et Kaja Kallas en tant que haut représentant. Cependant, le PPE a demandé une part de la présidence du Conseil européen, provoquant des tensions politiques au sein de l’UE. Cette manœuvre du PPE visait à obtenir des postes clés au sein de la Commission européenne et à assurer l’élection de Ursula von der Leyen au Parlement européen.
Malgré cette demande, les discussions se sont poursuivies sans aboutir à un accord. Les votes pour les postes clés de l’UE se déroulent à bulletins secrets, laissant planer des incertitudes quant aux résultats. Le PPE espère obtenir des garanties des sociaux-démocrates pour assurer le soutien lors de l’élection de Ursula von der Leyen. Cependant, les négociations restent tendues et les positions des différents partis politiques sont fermes.
La dirigeante du parti italien Conservateurs et réformistes européens (CRE), Giorgia Meloni, a également critiqué le processus de sélection des postes clés de l’UE, soulignant la nécessité de prendre en compte les résultats des élections et la montée des droites nationalistes en Europe. Les discussions entre les Vingt-Sept jeudi prochain pourraient être déterminantes pour l’attribution des postes clés de l’UE.
En conclusion, les négociations pour les postes les plus élevés de l’UE sont au point mort en raison des demandes du PPE. L’impasse persistante souligne les tensions politiques et les intérêts divergents au sein des Vingt-Sept. Les prochains jours seront cruciaux pour déterminer l’avenir des postes clés de l’UE et la stabilité politique de l’Union européenne.