ANALYSE – Gabriel Attal souhaite exonérer de droits de mutation tous les achats de logements de moins de 250 000 euros pour les « jeunes des classes moyennes et populaires ». Une mesure audacieuse qui pourrait bien redynamiser le marché immobilier.
« Sans mes parents, nous n’aurions jamais pu acheter notre appartement », confessent les rares ménages qui ont réussi à accéder à la propriété pour la première fois. En effet, le soutien financier familial, que ce soit sous forme de dons ou de prêts, est devenu indispensable pour bon nombre de jeunes aspirant à devenir propriétaires. Pour ceux qui ne bénéficient pas de cette aide précieuse, il existe toutefois une alternative : leur employeur peut les soutenir en prenant en charge une partie de leur crédit immobilier. Une initiative qui peut permettre des économies allant jusqu’à 20 000 euros sur des prêts d’une durée maximale de 20 ans. De plus, sur le plan fiscal, une nouvelle proposition a vu le jour pendant la campagne pour les élections législatives : l’exonération des droits de mutation, une mesure qui avait déjà été évoquée par la Cour des comptes fin décembre.
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