Des employés d’Eiffage sur l’A79, une concession reliant Montmarault (Allier) à Digoin (Saône-et-Loire).
Les élections législatives françaises ont perturbé la Bourse. Les sociétés concessionnaires d’autoroutes et d’aéroports font partie des titres les plus agités, mais ces préoccupations semblent exagérées.
Le groupe de BTP et de concessions a été l’un des plus touchés de la cote parisienne par les résultats des élections européennes et la dissolution de l’Assemblée nationale française. En effet, alors que l’action se maintenait au-dessus de 100 € depuis le début du mois de mai, elle a subitement chuté pour toucher un plus bas à 84,56 € ce lundi 17 juin.
Une réaction très vive des investisseurs, notamment par rapport aux programmes économiques des prétendants à Matignon. D’un côté, le Rassemblement national (RN) envisageait de nationaliser – du moins initialement – les concessions autoroutières, l’activité la plus rentable du groupe. D’un autre côté, le Nouveau front populaire (NFP) va dans le même sens, tandis que d’autres propositions font craindre une dérive des comptes publics, déjà fragiles, et de nouvelles taxes.
Cette possible érosion de la valeur des autoroutes a déjà été constatée par l’écart entre les taux obligataires allemands, stables, et ceux de la France, qui ont augmenté brusquement. Or Eiffage, comme l’ensemble…
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