Dans les cinquante dernières années, l’épidémie d’obésité a triplé à l’échelle mondiale, touchant désormais un français sur deux. Cette tendance inquiétante est confirmée par un nouvel indice développé par des chercheurs internationaux, prenant en compte de manière plus précise la composition corporelle en « mauvaise » graisse et les risques associés, en particulier sur le plan cardiovasculaire.
Au fil des années, la prévalence du surpoids et de l’obésité a explosé, entraînant un accroissement des complications graves chez les personnes concernées, telles que les maladies cardiovasculaires, le diabète et divers types de cancers. Dans le suivi du poids des patients, les professionnels de santé se sont traditionnellement appuyés sur l’indice de masse corporelle (IMC), calculé en divisant le poids (en kilogrammes) par la taille (en mètres) au carré. Ainsi, un adulte est considéré en surpoids à partir d’un IMC égal ou supérieur à 25, et obèse à partir d’un IMC égal ou supérieur à 30.
Cependant, l’IMC présente des limites qui remettent en question sa pertinence dans la pratique médicale. En effet, il ne prend pas en compte la répartition des graisses dans le corps, en particulier la présence de « mauvaise graisse » localisée dans la zone abdominale. Or, l’accumulation excessive de cette graisse viscérale est un indicateur crucial du risque de complications liées à l’obésité. C’est dans ce contexte qu’une équipe de chercheurs…
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