ANALYSE – Équipé d’une capuche, il est l’image même du cliché. Dans l’amphithéâtre du salon militaire Eurosatory, qui s’est tenu la semaine dernière près de Paris, le jeune directeur de l’Agence ministérielle pour l’Intelligence Artificielle de Défense (AMIAD) a enfilé l’uniforme de la technologie. Le chef d’état-major de l’armée de terre, le général Schill, le délégué général pour l’armement, Emmanuel Chiva, ainsi que de nombreux responsables industriels et militaires étaient présents pour l’écouter. Le ministre des Armées Sébastien Lecornu, lui aussi vêtu de son sweat à capuche, s’est également exprimé lors de cet événement.
« L’intelligence artificielle sera un atout majeur pour la guerre terrestre de demain », a averti le ministre, revenant sur l’engagement de 2 milliards d’euros prévu dans la loi de programmation militaire. En réalité, le montant exact des investissements est difficile à estimer compte tenu de la complexité des budgets. L’IA s’intègre progressivement dans tous les domaines. « C’est une véritable révolution, à bien des égards tout aussi… »
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