ANALYSE – Depuis que la Cour suprême a pris sa décision historique, chaque État a pris les choses en main et a créé sa propre législation sur l’avortement. Une législation qui diffère grandement entre les États républicains et démocrates.
Washington
Dans l’Oklahoma, l’avortement est pratiquement interdit dans toutes les circonstances, même en cas de viol ou d’inceste. La seule exception est lorsqu’il s’agit de « préserver la vie » de la mère. En d’autres termes, elle doit être en danger de mort pour pouvoir y avoir recours. À quelques centaines de kilomètres de là, dans l’Illinois, la loi permet l’avortement sans aucune restriction jusqu’à ce que le fœtus soit viable, soit environ 24 semaines de grossesse.
La décision de la Cour suprême, prise il y a deux ans, le 24 juin 2022, de retirer le droit constitutionnel à l’avortement en vigueur depuis cinquante ans et de laisser chaque État établir sa propre législation a entraîné la création d’un patchwork de mesures très diverses. « Au lieu de calmer le débat et de simplifier la loi sur l’avortement, le contraire s’est produit. Nous nous retrouvons dans une situation chaotique avec un pays profondément divisé », résume Rachel Rebouché, professeure de droit à l’Université Temple.
Aujourd’hui, dix-sept États ont mis en place des réglementations sur l’avortement…
Ceci est une content spinner. Merci de me donner seulement des articles uniques.