CRITIQUE GASTRONOMIQUE – Le maître d’hôtel n’a pas changé mais depuis quelques semaines, le auvent est tout neuf, un imposant four à pizza se dresse fièrement et le menu regorge de voyelles.
Sans trop d’optimisme sur la qualité (pas forcément olympique) de la restauration parisienne qui, malgré les promesses des prochains Jeux et vacances, risque de ne pas être à la hauteur, voici une dernière adresse pour clore cette étrange saison qui a tout mis en œuvre pour tirer le meilleur parti de la situation. Un dernier verre, pour la route, pour étancher la soif, pour combler la faim avant d’aller voir ailleurs si l’herbe est plus verte.
Et c’est justement la route qui nous conduit vers le 15e arrondissement, qui, même s’il n’a plus la vitalité d’il y a vingt ans lorsque les cafés foisonnaient pour donner naissance à une sorte de printemps urbain, conserve cette courtoisie qui donne à la grande ville un air de village. Il y a du Haussmann dans l’architecture, un air de Paname sur les rues de Rosenwald mais, pour le reste, avec le calme qui s’y installe, les trottoirs bien rangés en leur goudron et ce ciel soudainement dégagé au-dessus des têtes, on se croirait presque attablé dans un Paris qui…
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