ANALYSE – Alors que chaque année, 100 000 jeunes quittent le système éducatif sans diplôme, certaines entreprises s’engagent à former et parfois à embaucher ces profils souvent défavorisés.
« C’est à nous, chefs d’entreprise, de lutter contre ce phénomène. Si nous ne le faisons pas, c’est un véritable drame », constate Matthieu Turin, un traiteur parisien, en évoquant les centaines de milliers de Français qui abandonnent l’école chaque année. Chaque année, 100 000 jeunes quittent le système éducatif sans diplôme. Ce qui a conduit, au premier trimestre 2024, à ce que la part des jeunes de 15 à 29 ans n’étant ni en emploi, ni en formation, ni en études (les « Neets », selon l’acronyme utilisé par l’Organisation mondiale du travail) atteigne 12,6 %, en hausse de 0,4 point par rapport à 2019.
Et cela alors que, sur la même période, le chômage baissait de 1 % en France et que des centaines de milliers d’emplois se créaient. L’État, conscient du problème, a mis en place le contrat d’engagement jeune (CEJ) en 2022, pour accompagner ces « Neets » vers l’emploi. Si de nombreuses grandes entreprises financent des formations, notamment à travers leurs fondations, il reste encore…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 85% à découvrir.
Vente Flash 1€ par mois pendant 3 mois. Sans engagement.
Déjà abonné ? Connectez-vous