REPORTAGE – Dans la magnifique ville de Gap et ses environs, la « première circonscription » des Hautes-Alpes a toujours été un reflet fidèle de la tendance nationale lors des élections législatives. Aujourd’hui, un théoricien des « blocs populaires et élitaires » se lance pour la première fois dans l’arène politique locale.
Derrière son étalage coloré de fruits et légumes, Fabien*, 38 ans, observe avec amusement les bénévoles du Parti communiste distribuer leurs tracts aux passants. Le marché de Gap, capitale des Hautes-Alpes, est animé à J-5 avant le premier tour des élections législatives, qui se tiendra le 30 juin. Fabien a depuis longtemps cessé de voter, se sentant « dégoûté » par tout ce cirque politique. Le pouvoir d’achat, les impôts, les dettes à rembourser, comme ce prêt garanti qu’il peine à rembourser depuis la crise du Covid-19… Sans oublier les questions de l’immigration et de l’insécurité. « Les gens en ont assez », s’agace le commerçant. « Nous ne sommes pas malheureux en France. Mais nous pourrions largement vivre mieux ».
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