La période post-législative est marquée par une certaine inquiétude quant à une possible augmentation des coûts des crédits immobiliers. Cette incertitude pousse les acheteurs qui ont déjà signé un compromis à accélérer le processus. Benjamin Attal, directeur d’une agence du courtier Vousfinancer à Hyères, témoigne : « Nous recevons des appels de clients désireux de fixer leur taux de crédit immédiatement. Ils craignent une hausse soudaine des coûts de crédit. » Les taux actuels, autour de 3,50 % sur vingt ans, ne sont pas exceptionnels mais restent plus avantageux que les 4,30 % pratiqués à la fin de l’année dernière. Les acheteurs préfèrent sécuriser leur taux de crédit plutôt que de risquer une augmentation imprévue. « Ils veulent obtenir les taux actuels plutôt que ceux de la semaine prochaine », explique Frédéric Violeau, porte-parole des Notaires de France et notaire à Caen, constatant que ses clients ayant signé un compromis sont particulièrement insistants auprès de leur banque.
Certains espoirs sont déçus et certaines banques ont déjà…
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