En difficulté, la marque française Le Coq Sportif rencontre des obstacles dans la fourniture des tenues des athlètes français pour les Jeux olympiques. La désignation de Le Coq Sportif en tant qu’équipementier des équipes de France olympiques et paralympiques pour les JO 2024 était censée redynamiser la marque de sport française. Cependant, il existe des incertitudes quant à la capacité de cette marque établie en 1882 à retrouver sa splendeur d’antan, après avoir frôlé la disparition dans les années 1990. Le prêt de 2,9 millions d’euros accordé à la société par le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 en mai n’a pas dissipé toutes les inquiétudes.
L’information, provenant du rapport annuel d’Airesis, a été révélée samedi par L’Équipe. Il mentionnait déjà en juillet 2023 des préoccupations des fédérations concernant des retards dans la conception des tenues et des paiements non honorés envers le Cojop. De son côté, la société se veut rassurante quant aux mesures prises ou en cours de mise en œuvre pour assurer un niveau de trésorerie suffisant, citant « l’obtention en mai 2024 d’un prêt de 2,9 millions d’euros de la part du Comité Paris 2024 pour financer le besoin en fonds de roulement pour cet événement exceptionnel, spécifiquement pour la fourniture des tenues pour la compétition ».
Le Coq Sportif, qui emploie 363 salariés, a vu son chiffre d’affaires chuter de 20 millions d’euros l’année dernière, à 121,44 millions d’euros, pour une perte de 28,25 millions. Une baisse des ventes qu’Airesis explique par un recentrage sur les chaussures. Pour être fin prêt ?
Il est clair que Le Coq Sportif doit relever plusieurs défis pour garantir la livraison des tenues des athlètes français pour les Jeux olympiques. Malgré l’aide financière du Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, les inquiétudes concernant les retards dans la conception des tenues et les difficultés financières persistent.
En effet, la marque française Le Coq Sportif, fondée en 1882, lutte pour maintenir sa réputation et sa rentabilité suite à des années de difficultés dans les années 1990. Le prêt de 2,9 millions d’euros accordé par le Cojop en mai semble être une bouée de sauvetage pour l’entreprise, mais les chiffres financiers récemment publiés révèlent une situation précaire.
Les pertes financières importantes de l’année dernière, combinées à une diminution des ventes attribuée à un recentrage sur les chaussures, soulèvent des questions sur la capacité de Le Coq Sportif à remplir ses obligations en tant qu’équipementier officiel des équipes de France aux Jeux olympiques. Cette situation met en lumière les défis auxquels est confrontée l’entreprise pour renforcer sa position sur le marché du sportswear et regagner la confiance des fédérations sportives françaises.