Vu d’ailleurs – Accompagnons le héros du plus long voyage polaire non motorisé de l’histoire dans sa dernière grande aventure : la traversée du sud au nord de l’île gelée à bord d’un traîneau propulsé par des cerfs-volants qu’il a lui-même inventé.
Si Ramón Hernando de Larramendi était né en Norvège, plusieurs places et rues porteraient son nom. Sur Wikipédia, il aurait été mentionné aux côtés des explorateurs légendaires de la période héroïque, parmi lesquels Nansen et Amundsen. Pourtant, originaire de Madrid, il reste largement méconnu, malgré le fait qu’il soit le plus grand explorateur polaire espagnol de tous les temps.
A l’âge de 25 ans, Larramendi s’est lancé dans une aventure unique en son genre qu’aucun autre n’a encore accomplie : faire le tour du monde en passant par le cercle polaire arctique en utilisant uniquement les moyens traditionnels de transport des Inuits. Après s’être formé au Groenland en apprenant la langue locale, le maniement des traîneaux à chiens et les techniques de survie dans l’univers hostile du Grand Nord, il s’est lancé dans un périple de trois ans et deux mois, parcourant 14 000 kilomètres jusqu’en Alaska, passant notamment par le passage du Nord-Ouest, souvent en solitaire et parfois en compagnie d’un ami. Cette mission était l’expédition circumpolaire.
Larramendi, l’aventurier espagnol dont le nom résonne comme un écho lointain des grands pionniers de l’exploration polaire, a récemment entrepris une nouvelle aventure. Cette fois-ci, il a décidé de traverser l’île glacée du sud au nord à bord d’un traîneau propulsé par des cerfs-volants de son invention. Une prouesse technique et physique qui marque une nouvelle page dans l’histoire de l’exploration polaire.
A bord de son traîneau, Larramendi a affronté les éléments, la solitude et les défis que seuls les plus grands explorateurs peuvent surmonter. Son équipement, composé de cerfs-volants spécialement conçus pour tirer le traîneau à travers la glace et la neige, a été testé et perfectionné au fil de nombreuses expéditions précédentes. La traversée de l’île gelée, estimée à plusieurs semaines d’efforts intenses, représentait pour lui un défi physique et mental sans précédent.
Au cours de ce périple épique, Larramendi a bravé les tempêtes de neige, les températures glaciales et les étendues sauvages et désolées de l’Arctique. Ses journées étaient rythmées par l’effort continu de pousser son corps au-delà de ses limites, de naviguer à travers les étendues glacées et inhospitalières et de trouver en lui la force de continuer, malgré la fatigue et l’épuisement.
Par cette nouvelle expédition, Ramón Hernando de Larramendi a une fois de plus prouvé sa détermination, sa résilience et son courage face à l’immensité et à la beauté sauvage de l’Arctique. Son nom restera à jamais associé à l’esprit de l’aventure et à la soif inextinguible de découvrir de nouveaux horizons, repoussant sans cesse les limites de l’exploration humaine.