Lundi 1er juillet, l’humoriste Blanche Gardin s’est illustrée lors de la soirée « Voices for Gaza » aux côtés d’Aymeric Lompret et une trentaine d’autres artistes tels Angèle et Zaho de Sagazan. Durant cette soirée, elle a comparé sa consœur, chroniqueuse sur France Inter, à un « herpès ».
« Bonsoir, je m’appelle Blanche et depuis le 7 octobre, je suis antisémite », a lancé Blanche Gardin sur la scène de La Cigale. Dans un sketch façon réunion des Alcooliques Anonymes, elle a partagé son malaise d’avoir réalisé qu’elle était « antisémite ». En face d’elle, Aymeric Lompret, lui a assuré que c’était une « safe place » et qu’ils étaient tous « antisémites ».
Le ton était posé pour un échange à la fois grinçant et humoristique. Alors que Blanche Gardin exprimait son trouble face à sa découverte de son « antisémitisme », Aymeric Lompret lui indiquait une chaise vide entre eux, celle de Jordan, désormais « guéri » de son antisémitisme. Blanche Gardin a ensuite raconté comment elle a pris conscience de sa situation en lisant les commentaires sur les réseaux sociaux la qualifiant d’antisémite. Au lieu de s’offusquer, elle a pris ces critiques avec humour et second degré.
« Ce qui te ferait du bien, Blanche, c’est de remonter sur scène », lui a conseillé Aymeric Lompret. Blanche a répondu en déclarant qu’elle ne pouvait pas chercher un Molière, car cela l’obligerait à devenir islamophobe comme Sophia Aram. Mais étant antisémite, elle ne pouvait pas être islamophobe. C’est ce qu’elle a comparé à l’herpès, affirmant que ces deux sentiments étaient inconciliables.
Cette prise de parole de Blanche Gardin s’est inscrite dans le cadre d’une soirée organisée par le collectif « La culture pour un cessez-le-feu », qui visait à récolter des fonds pour l’ONG Medical Aid for Palestine. La soirée comprenait des concerts de Pomme, Angèle, Fianso et des témoignages de civils et humanitaires de Gaza.
La réaction d’Élie Semoun sur les réseaux sociaux envers Blanche Gardin a témoigné de l’ambiance parfois tendue entre humoristes. Il a exprimé son soutien à Sophia Aram et critiqué les propos tenus par Blanche Gardin.
En somme, la soirée « Voices for Gaza » a suscité de nombreuses réactions et débats parmi les artistes et le public, mettant en lumière la capacité des humoristes à aborder des sujets sensibles avec humour et dérision.