ANALYSE – La montée en puissance du mouvement nationaliste en Corse lors des élections législatives a pris de court de nombreux observateurs. Avec trois candidats du Rassemblement national accédant au second tour, l’autonomisme insulaire semble être dans la tourmente après une décennie de gouvernance régionale.
La forte percée du Rassemblement national en Corse lors de ces élections législatives a pris tout le monde par surprise. Trois candidats du mouvement ont réussi à se hisser au second tour dans les quatre circonscriptions de l’île. Il y a bien longtemps que Jean-Marie Le Pen avait été empêché de se rendre à Bastia en février 2002 avant d’être interdit de meeting à Ajaccio. Vingt-deux ans plus tard, l’extrême droite fait jeu égal avec les nationalistes qui comptent pourtant trois députés sortants.
Envie de lire la suite ?
Les articles du Journal Le Soir en intégralité pour seulement $5,99/mois