À quelques jours du second tour des élections législatives en France, les révélations sur le parcours universitaire de Jordan Bardella continuent de faire parler. En effet, le Canard enchaîné, célèbre journal d’investigation, s’est intéressé de près aux études de l’actuel président du Rassemblement national, à travers des documents retrouvés dans les archives de l’université de la Sorbonne.
Après avoir soulevé des questions sur les origines maghrébines de Bardella, les médias français se penchent désormais sur son passage à l’université. Les récentes révélations mettent en lumière des notes peu brillantes, un parcours chaotique et même un abandon des études.
Le Canard enchaîné a ainsi dévoilé que durant ses trois années universitaires, Jordan Bardella n’a validé qu’une seule fois sa première année de licence en géographie. Auparavant, il avait échoué aux concours d’entrée à Science Po de Paris, notamment en proposant un sujet sur la guerre d’Algérie qui n’a pas convaincu les examinateurs.
Poursuivant son cursus, Bardella tente une double licence en histoire et espagnol, mais ses résultats restent très faibles avec une moyenne générale de 5/20. Malgré un rattrapage en 2014, il abandonne finalement ce parcours pour se concentrer sur la géographie.
Cependant, ses performances ne s’améliorent pas, avec des notes de 5/20 et 2.6/20 aux semestres suivants, ainsi qu’un piètre 5/20 en monde arabe. Le candidat ne s’est même présenté qu’à une seule épreuve sur l’Union européenne, obtenant une note désastreuse de 1.8/20.
Cette trajectoire tumultueuse contraste avec le brillant parcours lycéen de Bardella, qui avait décroché son Bac Es avec mention « très bien » dans un établissement catholique. Par la suite, il se lance dans le milieu politique en devenant assistant parlementaire du député RN Jean-François Jalkh, puis responsable de la communication sur les réseaux sociaux de Florian Philippot.
Prônant des idées fermes sur l’immigration, Bardella n’hésite pas à exprimer ses positions, comme en témoigne un de ses tweets : « Je ne suis pas contre les travailleurs étrangers quand notre pays en a besoin, mais je suis opposé à la régularisation de clandestins : quand on vient chez nous en violant nos lois, on ne peut pas bénéficier de nos droits. »
Alors que le RN espère obtenir une majorité absolue aux élections législatives pour propulser Bardella au poste de Premier ministre, ces révélations sur son parcours universitaire pourraient jeter un éclairage nouveau sur sa capacité à assumer de telles responsabilités. La campagne électorale s’intensifie, et les électeurs auront certainement ces informations en tête au moment de glisser leur bulletin dans l’urne.