Mohamed Bellahmed, plus connu sous le nom de Moha La Squale, fait désormais face à une nouvelle réalité : celle de purger une peine de quatre ans de prison, dont trois fermes, pour des faits de violences conjugales, séquestrations et menaces de mort envers six de ses anciennes compagnes.
Le procès, qui s’est tenu au tribunal de Paris, a mis en lumière le comportement trouble de Moha La Squale envers ses victimes. Les témoignages recueillis ont révélé un homme aux deux visages : d’un côté doux, gentil et affectueux, et de l’autre colérique, impulsif et violent. Des épisodes de maltraitance psychologique, de menaces de mort et de violences physiques ont été décrits, laissant entrevoir un schéma de domination et de contrôle instauré par le rappeur sur ses compagnes.
La décision de la justice a été sans appel : une peine de prison assortie d’un suivi psychologique obligatoire et d’un traitement pour son addiction au cannabis. De plus, Moha La Squale est désormais interdit de contacter ses victimes et devra les indemniser à hauteur de 2 500 à 10 000 euros chacune.
À l’annonce du verdict, les plaignantes ont exprimé un soulagement palpable. Pour elles, c’est une forme de reconnaissance de la souffrance endurée et un pas vers la guérison. Leur avocat a salué une décision « équilibrée et juste », témoignant d’une prise de conscience croissante des violences faites aux femmes par la justice.
Du côté de la défense, l’avocate de Moha La Squale a qualifié la décision de « intelligente » et « équilibrée », mettant en avant les changements et les épreuves traversées par son client depuis les faits reprochés. Elle a souligné le caractère rédempteur de la peine, espérant voir son client se reconstruire et se réhabiliter.
En attendant, Moha La Squale reste en détention, à la suite d’une décision du tribunal justifiant la gravité des accusations et la nécessité d’une prise de conscience réelle de sa part. Cette période pourrait être pour lui une opportunité de réflexion et de rédemption, afin de repartir sur de nouvelles bases une fois sa peine purgée.